26 Oct L’identité des indiscernables
Nous proposons une traduction inédite du fameux dialogue de Max Black intitulé « L’identité des indiscernables », paru en 1952 (
Mind, vol. 61, no 242, avril 1952, 153–164) et aujourd’hui considéré comme un classique de la philosophie contemporaine. Cette traduction est précédée d’une présentation rapide du texte et du problème philosophique qu’il soulève.
Présentation
On doit à Leibniz d’avoir avec le plus de succès attiré l’attention des philosophes sur la question de métaphysique suivante : deux objets numériquement distincts peuvent-ils être identiques à tous les égards, i.e., être
parfaitement semblables ? Leibniz répond à cette question par la négative. Il n’est pas vrai, dit-il, que deux substances se ressemblent entièrement, et soient différentes
solo numero [Leibniz 1880, 433]. Pour le dire autrement, il ne saurait y avoir de différence numérique sans
au moins une différence qualitative (i.e., une différence à l’égard d’au moins une propriété). Il souscrit ainsi au principe connu aujourd’hui sous le nom de
principe de l’identité des indiscernables (désormais PII). Il est notoire que ce principe, capital pour Leibniz, est l’objet de vives controverses. On le trouve en effet au cœur d’une série de divergences radicales touchant aux notions les plus fondamentales de la logique et de la métaphysique : l’identité, l’individu, la propriété, la relation ou encore l’espace et le temps (…).
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Présentation et traduction publiées dans
Philosophia Scientià¦, vol. 16 (3), 2012, 113-132.
On trouve le numéro en ligne sur le portail revues.org de
Philosophia Scientiঠ: http://philosophiascientiae.revues.org/753
Traduction disponible ici : https://philosophiascientiae.revues.org/780
Documents joints