23 Nov Je me clone donc je suis
Conférence donnée lors des 4e Rencontres Internationales Jules Verne – Ecole Centrale de Nantes, 22-23 novembre 2012.
L’homme a toujours eu le désir et le fantasme narcissiques d’être immortel. L’avancée des techniques génétiques et en particulier celle du clonage reproductif par transfert de noyau ne fait que raviver une espérance très ancienne, l’espoir de l’immortalité personnelle. La croyance en la toute-puissance des techno-sciences est loin d’être morte : le clonage nous promet de faire revivre les êtres chers, de sauver les personnes malades, de dépasser les contraintes de la mortalité personnelle, mais aussi de développer les services à domicile, de vaincre des ennemis, etc. Le clonage reproductif humain, bien qu’aujourd’hui techniquement impossible, promet à l’humanité une Nouvelle Atlantide. Or si la plupart des scientifiques admettent aujourd’hui que le clonage reproductif humain sera un jour techniquement réalisable, en quel sens ce monde n’est-il qu’une utopie ? De quelle(s) crise(s) les espoirs mais aussi les peurs liés au clonage sont-ils le signe ? »
Informations sur les Rencontres : http://rencontresjulesverne.ec-nantes.fr/